Alors que les médecins pratiquant la téléconsultation redoutaient l’engagement de leur responsabilité du fait d’un mauvais diagnostic lié notamment à l’absence d’examen clinique, une plainte pénale a été déposée pour homicide involontaire. Celle-ci fait suite au décès d’un patient d’une décompensation diabétique intervenue 7 jours après une téléconsultation ayant diagnostiqué une simple mycose linguale. Néanmoins, et contrairement à ce que prétend la famille du défunt, il n’est pas certain que la téléconsultation soit responsable du mauvais diagnostic qui se serait peut-être également produit dans le cadre d’une consultation en présentiel.
L’une des principales interrogations des médecins ayant décidé d’appliquer la téléconsultation concerne l’identification des situations médicales justifiant ou excluant le recours à celle-ci. A cet égard, l’expérience démontre que les praticiens ont très vite appris intuitivement et par application...