Abonnés

Dossier de la rédaction

L’année des entrepreneurs

L’année 2015 a été mitigée sur le front du private equity. En LBO tout d’abord, le marché a souffert du manque de cibles de qualité. Seules les «pépites» ont donc trouvé preneur, et souvent à des prix forts et avec peu de garanties bénéficiant à l’acquéreur. Sur quelques dossiers, l’euphorie, parfois nuisible, du passé a fait son grand retour. Il n’est ainsi plus rare de voir des cibles valorisées plus de 10 fois leur Ebitda. L’abondance de liquidités et la volonté des sponsors de déployer du capital a en effet poussé certains fonds à payer le prix fort !

Private Equity

Abonnés Dual track et management packages

Il est aujourd’hui fréquent que les fonds, qui préparent leur sortie d’un groupe, lancent un double…

Jean-François Louit et Caroline Lan, Mayer Brown OPTION DROIT & AFFAIRES 16/12/2015

Table ronde

Abonnés Des conditions optimales pour les sorties de LBO

Si la situation économique demeure relativement difficile, l’année 2015 a tout de même été marquée…

Propos recueillis par Florent Le Quintrec et Ondine Delaunay OPTION DROIT & AFFAIRES 16/12/2015

Private Equity

Abonnés Management packages : le calme après la tempête ?

Après des années passées à se battre contre l’administration fiscale prompte à redresser les gains…

Florent Le Quintrec OPTION DROIT & AFFAIRES 16/12/2015

Private Equity

Abonnés Venture : quand l’argent coule à flot pour irriguer les jeunes pousses de la French Tech

De l’amorçage au «late stage», les start-ups françaises connaissent un engouement sans précédent…

Houda El Boudrari OPTION DROIT & AFFAIRES 16/12/2015

Private equity

Abonnés LBO : de nouvelles stratégies se dessinent

Après un premier semestre timide, le marché LBO a accéléré depuis l’été. Dans un contexte…

Florent Le Quintrec OPTION DROIT & AFFAIRES 16/12/2015

Entretien croisé entre Frédéric Mazzella, président-fondateur de BlaBlaCar et Jacques-Antoine Granjon, PDG et fondateur de vente-privee

Abonnés «Un bon entrepreneur doit apprendre à se débrouiller dans toutes les situations pour devenir suffisamment robuste et franchir toutes les étapes de la croissance de l’entreprise.» Frédéric Mazzella

Frédéric Mazzella et Jacques-Antoine Granjon, deux entrepreneurs visionnaires, ont échangé sur leur…

Propos recueillis par Florent Le Quintrec et Ondine Delaunay OPTION DROIT & AFFAIRES 16/12/2015

Les sorties de LBO alimentent le marché du private equity

Face au peu de deals primaires, c’est avant tout les sorties de LBO qui ont alimenté le marché. IPO, cession à un industriel ou à un fonds, toutes les options étaient ouvertes pour permettre à un actionnaire de revendre sa participation. Les quelques échecs boursiers comme Oberthur ou Labco n’ont pas freiné les ambitions de tout le monde. On attend en effet d’autres IPO en début d’année 2016, comme SMCP par exemple. D’autres grandes sorties sont attendues, comme le dossier B&B Hôtels.

Sur le plan des cabinets d’avocats, la concurrence a été rude entre ceux qui interviennent majoritairement sur des deals supérieurs à 300 millions d’euros. Quelques grands noms se sont fait remarquer cette année, comme Clifford Chance, Willkie Farr & Gallagher ou encore King & Wood Mallesons. D’autres ont été moins chanceux, en misant parfois sur des candidats non retenus dans les enchères.
En mid cap, le marché a un peu plus peiné à redémarrer. Si tous les cabinets sont en ordre de marche et s’investissent pleinement auprès de leurs clients, quelques-uns sortent tout de même du lot. Dentons, notamment, qui a retrouvé son niveau d’activité d’avant-crise, DLA Piper également dont l’équipe a traité une quarantaine de dossiers, mais également Fieldfisher, qui a clôturé avec succès la première année d’intégration de Pascal Squercioni.

Le venture capital à l’honneur

Mais 2015 aura été avant tout l’année des entrepreneurs français, dont les start-up innovantes suscitent de nombreuses convoitises. Le nombre d’opérations et les montants levés en capital innovation n’ont cessé d’augmenter, grâce notamment à la présence de plus en plus marquée sur le marché français des investisseurs américains. Selon une étude d’EY et de France Digitale, près de 40 % des start-up françaises du numérique générant plus de 50 millions d’euros de revenus sont financés par des VCs étrangers.­ Les fonds américains Accel Partners (BlaBlaCar, Showroomprivé, Peopledoc…) et Index Ventures (BlaBlaCar, Drivy, Criteo…) sont particulièrement présents depuis quelques années et ont été rejoints par Bessemer Ventures (Criteo), Highland Capital Partners (Spartoo, Talentsoft), Insight Venture Partners (BlaBlaCar) et d’autres qui font des incursions ciblées dans l’Hexagone pour des tours «late stage».

Et les firmes d’avocats d’origine américaine implantées à Paris ont bien compris qu’elles pouvaient faire le lien entre les deux rives de l’Atlantique. La première d’entre elles étant bien sûr Jones Day, mais la rédaction a également noté la montée en puissance de Dechert et d’Orrick. Si les cabinets français commencent à s’organiser pour pouvoir attirer cette nouvelle clientèle, l’un d’entre eux, Gide Loyrette Nouel, confirme sa place de leader grâce au professionnalisme et au talent de son associé Pierre Karpik, qui a été élu Avocat de l’année 2015.

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