A la veille de la COP21, en 2015, Henri de Castries, alors PDG d’Axa, annonçait qu’« un monde plus chaud de 4°C sera impossible à assurer ». Sept ans plus tard le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) annonce que la probabilité que la planète connaisse un réchauffement climatique compris entre 3,7 et 4,8°C à la fin du siècle est de 83 %. Les institutions financières viennent prendre toute leur part du combat contre le réchauffement, dans le débat social et désormais judiciaire, lorsqu’elles sont confrontées à la viabilité de leurs modèles comme l’illustrent deux exemples récents et diamétralement opposés.
Une partie de l’espoir de conjurer le réchauffement climatique et de le maintenir à un niveau inférieur aux prévisions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) repose sur les institutions financières, en tant que vecteurs de la transformation énergétique. Nul doute...