La conversion de dette en capital, jusqu’alors assez peu usitée en France, tend à s’affirmer dans les stratégies de désendettement des entreprises au sortir de la crise sanitaire. Ce dispositif nécessite cependant un alignement des intérêts entre prêteurs, actionnaires et débiteurs qui rend complexe sa mise en application.
Par Pierre-Alain Bouhenic, associé, Brown Rudnick
La crise sanitaire a modifié durablement et profondément certains archétypes de fonctionnement et a accéléré certaines évolutions de marché déjà commencées. Elle pourrait également mettre sur le devant de la scène économique des pratiques qui, sans être à proprement parler confidentielles, restaient assez peu utilisées, tant pour des raisons de maturité de marché que d’efficacité des instruments juridiques.