Plus que jamais, l’exercice de prédiction semble bien difficile à réaliser. La boule de cristal semble obstruée par de nombreuses incertitudes. Incertitudes économiques tout d’abord, avec des taux de croissance qui ralentissent dans de nombreux pays. Incertitudes politiques ensuite, générées par des négociations sur le Brexit qui n’en finissent pas, et une guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine qui place les investisseurs dans l’expectative.
«Ce contexte macroéconomique plus incertain freine certaines ambitions d’acquisition, et entretient un désalignement entre les attentes des vendeurs et celles des acheteurs, relève Fabrice Martineau, co-CEO pour la France de la banque d’affaires DC Advisory. Nous voyons ainsi beaucoup de dossiers qui ne sortent pas en raison de doutes sur les business plans, mais également parce que les acquéreurs se montrent plus prudents sur les valorisations».