Estimé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à 200 milliards de dollars par an, le trafic mondial de faux médicaments est juteux et plus lucratif que celui de l’héroïne selon l’Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM). Les organisations criminelles internationales ont vu dans la crise sanitaire une opportunité supplémentaire de renforcer leur business dans le domaine des faux médicaments en proposant masques, gels hydroalcooliques et vaccins falsifiés. Le contrôle du web, où prospère le commerce illégal, constitue un défi de taille pour les autorités de santé publique. Le Digital Services Act (DSA) voulu par l’Union européenne pourrait apporter de nouvelles armes dans la lutte contre ce fléau.
Contentieux
Contrefaçon de produits de santé à l’heure de la pandémie : le remède viendra-t-il du web ?
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