Abonnés

Contentieux

Contrefaçon de produits de santé à l’heure de la pandémie : le remède viendra-t-il du web ?

Publié le 7 mai 2021 à 16h10    Mis à jour le 7 mai 2021 à 19h10

Emmanuelle Serrano

Estimé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à 200 milliards de dollars par an, le trafic mondial de faux médicaments est juteux et plus lucratif que celui de l’héroïne selon l’Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM). Les organisations criminelles internationales ont vu dans la crise sanitaire une opportunité supplémentaire de renforcer leur business dans le domaine des faux médicaments en proposant masques, gels hydroalcooliques et vaccins falsifiés. Le contrôle du web, où prospère le commerce illégal, constitue un défi de taille pour les autorités de santé publique. Le Digital Services Act (DSA) voulu par l’Union européenne pourrait apporter de nouvelles armes dans la lutte contre ce fléau.

En France, trois à quatre millions de faux médicaments sont saisis chaque année par les services douaniers. Il s’agit, principalement, de médicaments détournés à des fins stupéfiantes ou sans AMM, ces autorisations de mise sur le marché délivrées uniquement par l’Agence nationale de sécurité du...

Dans la même rubrique

Abonnés Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics : « Mieux vaut moins d’impôts pour tous que des niches fiscales pour quelques-uns »

A l’heure où le gouvernement dévoile ses orientations budgétaires pour 2026, la ministre chargée des...

Abonnés Quelles niches fiscales risquent de faire les frais de l’austérité à venir ?

Plusieurs dépenses fiscales, concernant les particuliers et les entreprises, pourraient se retrouver...

Abonnés 28e régime : vers un cadre fiscal unifié expérimental ?

Porté par la Commission européenne, le projet de 28e régime a pour but de créer une société de droit...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…