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Philippe Marini - sénateur, Commission des finances*

«Des entreprises faiblement valorisées peuvent être protégées d’OPA hostiles en raison de leur forme sociale ou bien parce qu’elles sont contrôlées par un actionnaire majoritaire»

Publié le 10 octobre 2014 à 11h16    Mis à jour le 29 juin 2021 à 10h21

Propos recueillis par Ondine Delaunay et Florent Le Quintrec

Les récents dossiers Alstom et SFR ont suscité de nombreux débats concernant le droit boursier français. Philippe Marini, sénateur, membre de la commission des finances du Sénat, fait le point sur le marché des fusions-acquisitions et détaille sa proposition de loi visant à modifier le droit des OPA.

* Le magazine a été bouclé avant les élections sénatoriales. Philippe Marini était alors Président de la commission des finances du Sénat.

Quel regard portez-vous sur la conjoncture actuelle de l’économie française ?

Philippe Marini : Clairement, elle n’est pas bonne ! Tous les indicateurs sont au rouge : la courbe du chômage ne s’inverse pas – loin de là –, la croissance est nulle ou quasi nulle, les risques de déflation sont réels, la balance commerciale connaît toujours un déficit significatif et l’objectif de redressement des comptes publics ne cesse de s’éloigner dans le temps.

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