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Entretien - Gérard Orsini, président de la Commission juridique et fiscale - CGPME

«J’identifie à terme un risque d’automatisation du contrôle fiscal et donc une réduction potentielle du dialogue entre vérificateur et dirigeant.»

Publié le 30 juin 2014 à 11h47    Mis à jour le 1 juillet 2014 à 10h43

Propos recueillis par Frédérique Perrotin

Alléger la pression fiscale des entreprises, simplifier la norme fiscale, prévoir des mécanismes de régularisation en matière de contrôle fiscal, favoriser le dialogue entre administration et entreprises : autant de pistes d’amélioration techniques envisagées par le président de la Commission juridique et fiscale de la CGPME.

Les Assises de la fiscalité qui viennent de s’achever ont notamment conclu à la nécessité d’abaisser le taux nominal de l’impôt sur les sociétés : une recommandation conforme à vos vœux ?

Gérard Orsini : Effectivement, le taux d’impôt sur les sociétés (IS) est fixé en France à 33,3 %, mis à part la contribution sociale sur les bénéfices et la surtaxe exceptionnelle. Le taux d’imposition réduit de 15 %, en raison du seuil très faible auquel il est fixé, n’a que peu d’impact. Nous...

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