Depuis plusieurs années, l’activisme actionnarial n’est plus l’apanage des Etats-Unis et se développe de façon importante en Europe. Parmi les exemples récents, on peut notamment citer les campagnes d’investisseurs activistes sur Tesco et Bwin.party au Royaume-Uni, sur Telecom Italia en Italie, sur UBS en Suisse ainsi que celle menée par le fonds suédois Cevian Capital pour faire évoluer la gouvernance de ThyssenKrupp en Allemagne.

Le développement de l’activisme actionnarial est-il également une réalité en France ?
Armand Grumberg : Absolument, la France n’est pas en reste, bien au contraire, puisqu’elle représente le deuxième marché le plus actif en Europe en matière d’activisme actionnarial, derrière le Royaume-Uni où l’activisme est de loin le plus présent.
En France, les premières campagnes remarquées de...