Abonnés

Restructuring

La rupture conventionnelle collective : entre souplesse et prudence

Publié le 9 mars 2018 à 10h15    Mis à jour le 29 juin 2021 à 10h07

Florence Achir et Brigitte Pelletier, Ségur Avocats

Constatant que les mécanismes de départ volontaire n’étaient pas toujours «lisibles, incitatifs et sécurisés», l’ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017 crée un nouvel instrument «permettant aux entreprises de s’adapter de façon simple, rapide et sécurisée» et d’éviter les licenciements contraints : la rupture conventionnelle collective (C. trav., art. L. 1237-19 et s.).Ce nouvel outil hybride emporte déjà un vif succès auprès d’entreprises comme PSA, IBM ou la Société Générale. Il suscite néanmoins des interrogations.

Quel sort pour les PDV ?

La première fut celle de l’articulation de la RCC avec les PDV préexistants : ceux-ci étaient-ils voués à disparaître ? La crainte était celle d’une application de la jurisprudence relative à la rupture conventionnelle individuelle, excluant toute autre forme de rupture amiable, à la RCC. La DGEFP confirme que «les dispositifs de PDV et de RCC devraient s’articuler sans se concurrencer», leurs logiques demeurant autonomes.

Dans la même rubrique

Abonnés William Kadouch-Chassaing : Eurazeo veut « accélérer la rotation de son portefeuille »

Mutation de son modèle vers la gestion d’actifs pour compte de tiers et rotation accrue des actifs...

Abonnés Les fonds de continuation ouvrent de nouvelles voies aux gérants

Dans un marché où les opérations M&A sont plus complexes, les GP sont de plus en plus nombreux à...

Abonnés Le flex equity trace sa voie

A cheval entre la dette et les fonds propres, les instruments hybrides de flex equity connaissent un...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…