Après plusieurs années d’activité en dents de scie, le marché français des fusions-acquisitions a enfin repris sa marche en avant ces derniers mois. Avec 96 milliards d’euros de transactions au premier semestre, la France apparaît même comme le marché le plus dynamique d’Europe, porté par les mégadeals tels que la fusion entre Lafarge et Holcim pour un chiffre d’affaires combiné de 32 milliards d’euros, la cession de SFR à Altice par Vivendi pour 17 milliards, ou encore la très médiatique reprise des activités énergie d’Alstom par GE pour quelque 10 milliards. Cette tendance est fortement soutenue par la Bourse qui, via les IPO, les OPA et les augmentations de capital, a beaucoup plus occupé les banquiers d’affaires que ces dernières années.
Parmi les opérations boursières, certaines offres publiques, notamment celle sur le Club Med, ont défrayé la chronique tant les rebondissements qu’elles ont connus ont suscité des débats au sein de la communauté juridique et financière. En revanche, les IPO ont contribué à redonner des couleurs à la Bourse, la place de Paris ayant attiré de nombreuses entreprises dont la cotation était attendue depuis longtemps, à l’image de Coface ou d’Elior.