Lors de la bataille de Waterloo, le 20 juin 1815, la légende veut que Nathan Rothschild, informé de la défaite napoléonienne bien avant tout le monde, se soit rendu à la bourse de Londres pour vendre en masse les titres de la dette britannique, et, profitant de la panique provoquée par sa manoeuvre, racheter à très bon prix les titres offerts, afin de réaliser une immense plus-value une fois la nouvelle annoncée.
Ce type de pratique était autrefois considéré comme le comble de l’habilité tant la bourse était considérée comme une institution peuplée de «charlatans» opérant des marchés de dupes1.
On parlera aujourd’hui plutôt de manipulation de cours, c’est-à-dire au sens pénal2 de manœuvres ayant pour objet d’entraver le fonctionnement régulier d’un marché d’instruments financiers en induisant autrui en erreur.
Au-delà d’exemples caricaturaux se caractérisant, par exemple, par des...