Des investissements nombreux et âprement disputés, des prix qui s’affolent, et encore de belles levées sur les différents segments du marché, l’euphorie des acteurs du private equity, constatée en 2017, n’a pas faibli. Avec des valorisations qui, selon l’indice Argos Mid-Market, ont pu atteindre 9,9 fois l’Ebitda au deuxième trimestre 2018, soit le plus haut niveau enregistré depuis 2004, mieux valait, toutefois, être du côté des vendeurs.
«Cet afflux de capitaux a créé une forte tension concurrentielle. Les fonds lèvent de plus en plus d’argent sur un marché où le nombre d’opérations reste relativement stable», expliquent Agnès Nahum et Philippe Poggioli, co-managing partners d’Access Capital Partners. Dans ce contexte, les acheteurs...