Le dispositif général de protection des lanceurs d’alerte a été renforcé par la loi Waserman du 21 mars 2022, qui transpose la directive du 23 octobre 2019 sur la protection des personnes signalant des violations du droit de l’Union européenne. En vigueur depuis le 1 septembre, le nouveau texte a été précisé par un décret d’application publié le 4 octobre. Il représente un jalon supplémentaire à franchir pour les directions des ressources humaines. Amenées à gérer les alertes sociales (harcèlement moral/sexuel, discrimination) au sein des entreprises, ces dernières vont devoir mettre à jour règlements intérieurs et procédures de signalement, comme nous l’explique Angélique Petel, senior manager HR transformation au sein du cabinet Sia Partners.
Les directeurs des ressources humaines (DRH) sont-ils conscients des enjeux liés à la mise en œuvre de la loi Waserman ?
A l’heure actuelle, les DRH ont beaucoup de sujets à traiter comme le pouvoir d’achat, les problèmes de pénurie de main-d’œuvre et de candidats pour assumer des fonctions clés dans les entreprises. Les sujets réglementaires sont donc laissés en souffrance à des degrés divers. Au demeurant, une mise...
