En droit français, les procédures de mandat ad hoc et de conciliation sont soumises à une obligation de confidentialité dont l’objectif est de favoriser la conclusion d’accords entre le débiteur et ses principaux créanciers et contractants. Après avoir étendu aux tiers cette confidentialité instituée à l’article L. 611-15 du Code de commerce, la chambre commerciale de la Cour de cassation, aux termes d’un arrêt rendu le 5 octobre 2022 et publié au bulletin (n° 21-13.108), a rappelé que les parties à une procédure de mandat ad hoc ou de conciliation étaient également tenues à cette obligation.
Depuis 20051 le législateur français a doté les procédures amiables de traitement des difficultés d’une obligation de confidentialité assurant leur attractivité et selon laquelle : « Toute personne qui est appelée à la procédure de conciliation ou à un mandat ad hoc ou qui, par ses fonctions, en a...