Saam Golshani, associé d’Orrick Rambaud Martel est co-head de la pratique Restructuring Europe, et responsable du groupe M&A and Private Equity.

Il est spécialisé dans les redressements des sociétés en difficulté, ainsi que dans les opérations de restructuration. Il intervient dans le cadre de procédures de prévention ainsi que dans le cadre de procédures collectives. Diane de Moüy, est associée au sein du cabinet Orrick Rambaud Martel. Elle est membre des groupes Restructuring, Banking & Finance et Energy and Infrastructure. Elle intervient principalement en droit bancaire et financier et, plus particulièrement en matière de restructuration de dette, en financements de projets et en financement d’acquisitions et d’actifs. Diane de Moüy est avocate à la cour d’appel de Paris et membre du Barreau de New York.

Comment définiriez-vous la signature de votre firme ?

Excellence, créativité, pragmatisme et esprit d’équipe, sont les qualificatifs qui définissent le mieux notre Cabinet.

Tout problème qui nous est confié doit trouver une solution irréprochable au plan du droit tout en répondant aux impératifs économiques de notre client.

Pour y parvenir, en fonction des besoins et du client, une équipe pluridisciplinaire d’avocats est constituée afin d’assurer la fluidité du conseil dans des délais aussi courts que possible.

Quelles sont les particularités de votre département Restructuration et quelle est votre gamme de services ?

L’activité Restructuration est une activité historique du Cabinet Orrick Rambaud Martel qui traitait de ce type de dossier avant même que le vocable de restructuration ne s’impose dans la pratique (on parlait plutôt alors d’entreprises en difficulté ou de droit de la faillite). C’est dire que cette activité est inscrite dans l’ADN du Cabinet.

L’équipe, composée de six associés dont un d’entre eux se consacre quasi exclusivement à cette pratique et une dizaine de collaborateurs, a acquis au fil des années une expérience irremplaçable lui permettant de faire face à toutes les situations de restructuration.

Elle a pu conseiller, selon les dossiers, des entreprises en difficulté, des fonds d’investissement, des créanciers mais également des repreneurs d’entreprises en difficulté. Elle intervient également d’une manière régulière pour le compte d’administrateurs judiciaires.

L’équipe déploie son savoir faire dans les procédures préventives (mandat ad hoc, conciliation) souvent sous l’égide du CIRI  et dans les procédures de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation.

Sa forte culture en contentieux lui permet d’accompagner ses clients  devant les tribunaux lorsque cela est nécessaire.

Elle peut également, en fonction des besoins, s’appuyer sur les compétences des autres départements du Cabinet notamment en financement, corporate et droit social.

Comment percevez-vous l’évolution du marché des Restructurations et comment adaptez-vous votre offre ?

Nous ne surprendrons personne en disant que nous constatons une augmentation significative du nombre de dossiers et un accroissement de la taille des entreprises défaillantes concernées, même si la vague des LBO en difficulté semble arriver à son terme.

Tous les secteurs économiques sont touchés et l’on observe notamment une augmentation des dossiers liés au secteur des transports.

Au-delà de ce constat quantitatif, la tendance est au durcissement des positions des créanciers ce qui rend plus difficile les solutions négociées. Les conditions de financement des banques réduisent considérablement l’accès à la new money.

Nous constatons également que les débiteurs déposent leur bilan avec des situations de trésorerie extrêmement dégradées rendant impossibles de longues périodes d’observation et très difficile, dans ces délais contraints, la prise de décisions des repreneurs potentiels.