Abonnés

Dossier de la rédaction

2016 : les managers à l’honneur

En 2015, Option Droit & Affaires avait titré son numéro spécial private equity «l’année des entrepreneurs». Celui de 2016 aurait pu être baptisé «l’année des managers». Car au regard des liquidités disponibles et de l’appétit des fonds d’investissement pour investir, les cibles font l’objet d’âpres batailles.

Table ronde

Abonnés Vers un changement de relations entre LPs et GPs ?

Ces derniers mois ont été plutôt porteurs pour les levées de fonds. De nombreux closings ont été…

Propos recueillis par Coralie Bach et Lucy Letellier OPTION DROIT & AFFAIRES 02/01/2017

Entretien avec Frédéric Jousset, co‑fondateur de Webhelp

Abonnés «Nous ne recherchons pas nécessairement la valorisation la plus élevée mais plutôt le meilleur partenaire capable de répondre à la problématique du moment de l’entreprise.»

Fondé en 2000, Webhelp est devenu un des leaders de la gestion de la relation client mais également…

Propos recueillis par Coralie Bach OPTION DROIT & AFFAIRES 02/01/2017

Private Equity

Abonnés Corporate venture : quelle structure pour quelle stratégie ?

Le corporate venture revient sur le devant de la scène à la faveur des craintes inspirées par la…

Gabriel Mikulfka OPTION DROIT & AFFAIRES 02/01/2017

Private Equity

Abonnés L’equity bridge financing : un nouvel outil d’optimisation pour les fonds

Très développé aux Etats-Unis, l’equity bridge financing fait des émules sur le marché européen. Ce…

Coralie Bach OPTION DROIT & AFFAIRES 02/01/2017

Private Equity

Abonnés Comment remporter un deal dans un univers compétitif ?

L’abondance des liquidités a encore renforcé la concurrence entre les fonds. Pour gagner les…

Coralie Bach OPTION DROIT & AFFAIRES 02/01/2017

Private Equity

Abonnés Le dual track, la voie de sortie habituelle des groupes sous LBO ?

Dans un marché extrêmement volatil, les dual tracks, officiels ou officieux, sont de plus en plus…

Interview réalisé par Houda El Boudrari OPTION DROIT & AFFAIRES 02/01/2017

Et le ticket d’equity ne suffit plus pour l’emporter. Les managers ont désormais un poids important dans le choix final des concurrents, particulièrement dans les LBO secondaires ou tertiaires dans lesquels ils détiennent une part capitalistique non négligeable. Ainsi en est-il de l’équipe de Webhelp qui a signé fin 2015 son quatrième LBO avec KKR. Une dizaine de candidats étaient en lice pour accompagner la société, tous avec des offres d’un montant avoisinant le milliard d’euros. «Face à autant de candidats, nous aurions pu aller chercher un incrément de prix en augmentant le quantum de dette et en acceptant des clauses juridiques plus favorables au fonds. Nous avons préféré faire porter la compétition sur la capacité de l’investisseur à entrer dans une logique partenariale, proche de celle de la joint venture», explique Frédéric Jousset. Et au final, si KKR possède environ 55 % du capital, les droits de gouvernance sont quant à eux partagés de façon relativement égalitaire avec, par exemple, un droit de veto des managers sur toute décision stratégique.

Redéfinir les relations avec les investisseurs

Nouvelles relations entre managers et fonds d’investissement, mais également nouvelles relations entre LPs et GPs. Les équipes ont en effet repris la route de la levée de fonds, et connaissent pour certaines de jolis succès. Astorg a ainsi collecté plus de 2 milliards d’euros, le double de son fonds précédent, tandis qu’Ardian bat des records avec un closing à plus de 4 milliards d’euros pour son fonds LBO. Les fonds mid cap ne sont pas en reste à l’image de Montefiore qui a levé 420 millions d’euros en quelques mois. L’attrait dont bénéficie le private equity s’accompagne d’une redéfinition des bonnes pratiques en matière de relations avec les LPs. «Les interactions avec les investisseurs sont plus fréquentes. Nous avons ainsi créé une équipe dédiée qui va à leur rencontre régulièrement, où qu’ils soient dans le monde», témoigne Ivan Massonnat, associé de PAI Partners. Les exigences de reporting financier et extra-financier et les possibilités de co-investissement sont pleinement entrées dans les thèmes de négociations avec les souscripteurs. 21 Centrale Partners, par exemple, réalise près de la moitié de ses opérations en co-investissement.
Plus récent, le thème de l’equity bridge financing est lui aussi intégré aux discussions de levées de fonds. Ce nouvel outil de financement permet au fonds de profiter de liquidités bancaires en attendant de pouvoir appeler l’argent de ses souscripteurs. Mais la garantie étant adossée à l’engagement des LPs, l’accord de ces derniers est indispensable. Astorg l’a obtenu aisément, et a pu, pour la première fois, mettre en place un equity bridge sur son dernier véhicule levé en 2016, tout comme PAI Partners qui a été l’un des premiers fonds français à employer cet outil.
Autant d’évolutions qui traduisent la maturité de l’industrie du private equity mais également pour les fonds, la nécessité de faire preuve d’adaptabilité et d’innovation afin de rester dans la compétition.

Les avocats qui s’imposent sur le marché

Une remarque qui peut d’ailleurs s’appliquer également aux équipes d’avocats. Si le marché est historiquement dominé par deux acteurs principaux, Weil Gotshal & Manges et Latham & Watkins, la rédaction n’a pas manqué de remarquer le retour en force de plusieurs autres structures comme Ashurst ou Clifford Chance et la montée en puissance de Bredin Prat. En mid cap, plusieurs firmes se démarquent comme DLA Piper, Goodwin, nouvel entrant sur la place, ou encore Paul Hastings dont le responsable de pratique, Olivier Deren, a été nommé par ses confrères Avocat de l’année en private equity.

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