Forte d’un déploiement significatif en tous domaines, l’intelligence artificielle (l’IA) n’échappe pas à la fièvre législative européenne. Un sujet demeure cependant absent des réflexions supranationales : la protection des produits des intelligences artificielles créatives. La voie est alors libre pour élaborer un ensemble d’hypothèses civilistes françaises de protection, sous l’égide du droit d’auteur.
Matière éminemment humaniste, considérer le droit d’auteur pour protéger les produits des intelligences artificielles (IA) créatives paraît peu concevable. Néanmoins, jouer de la plasticité intrinsèque à cette matière permet d’apporter des pistes de réflexions, primordiales au vu du potentiel de développement de cette nouvelle technologie artistique autonome ayant déjà défrayé la chronique1.