Plateforme d’achat et d’échange de cartes de footballeurs virtuelles via des NFT (non-fungible tokens), Sorare est devenue en 2021 la start-up tricolore la plus valorisée de l’histoire de la French Tech, à 4,3 milliards d’euros. La raison : sa levée de fonds record en série B de 580 millions d’euros (680 millions de dollars), réalisée auprès de SoftBank, Atomico, Bessemer, Blisce, D1 Capital, Eurazeo, IVP et Liontree. Ces derniers rejoignent les actionnaires historiques Benchmark, Accel, Partech, Semantic Ventures, Fabric Ventures et Kima Ventures. Trois ans après sa création, la licorne française du « fantasy football » serait d’ores et déjà rentable et revendique plus de 20 000 utilisateurs et un million de dollars de cartes vendues dans 180 pays. Son CEO et cofondateur Nicolas Julia décrypte pour Option Droit & Affaires la stratégie de développement et les ambitions de Sorare dans le secteur de l’entertainment sportif.
Vous figurez désormais dans le cercle très fermé des licornes tricolores. Comment la start-up en est-elle arrivée là et qu’est-ce qui fait sa spécificité ?
Sorare propose un jeu de fantasy football, fonctionnant à partir d’une plateforme permettant d’acquérir des objets virtuels de collection. Il s’agit d’une innovation unique au monde, reposant sur les dernières technologies (blockchain et NFT – non-fungible tokens). Elle ne correspond à aucune catégorie préexistante.