En France, les capital-investisseurs semblent passer à la vitesse supérieure en matière d’ESG (environnement, social, gouvernance). En toile de fond : la volonté d’accompagner leurs participations sur ces problématiques, de plus en plus identifiées comme créatrices de valeur. Mais encore faut-il en mesurer correctement les effets…
Le 1er décembre dernier, KKR annonçait avoir créé un sustainability expert advisory council pour renforcer ses actions en matière d’ESG. Certains verront ici un nouvel effet d’annonce de la sphère du private equity sur ce thème, décidément très à la mode ; d’autres y décèleront une preuve des efforts de la profession. Derrière ces avis divergents se cache une question : quelle est la réalité du phénomène ? Difficile d’y voir clair, tant l’acronyme présente un caractère protéiforme.