Le succès remporté par l’émission obligataire «verte et responsable»1 lancée par la région Ile-de-France le 15 avril 2014 (600 millions d’euros levés pour un livre d’ordres qui a dépassé les 750 millions d’euros) n’est pas lié qu’à la qualité de son émetteur. Il témoigne également du fort appétit du marché pour ce type de produits, dûment estampillés «verts».
Par Vincent Brenot, avocat-associé, Willkie Farr & Gallagher LLP et Naomi Omeonga wa Kayembe, doctorante
Les green bonds sont apparus au milieu des années 2000. Leurs émetteurs étaient alors exclusivement des organisations internationales impliquées dans la protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique, lesquelles y voyaient un moyen de combiner levée de fonds et...