Lancée en grande pompe en juillet 2013, la fusion entre égaux devant marier Publicis et Omnicom n’aura finalement pas lieu. Alors que l’annonce précisait que l’opération était conditionnée à l’approbation des actionnaires des deux sociétés et à l’obtention des diverses autorisations réglementaires requises, d’autres éléments sont venus contrarier ce rapprochement, notamment le refus des Pays-Bas d’accueillir la holding Publicis Omnicom, mais également le désaccord concernant le nom du directeur financier du nouvel ensemble. Thierry Brocas, associé de De Pardieu Brocas Maffei, revient pour ODA sur cette déconvenue.
Quelles leçons peut-on tirer de l’échec de la fusion entre Publicis et Omnicom ?
Cette opération avait été annoncée le 28 juillet 2013 comme ayant fait l’objet d’un «accord définitif» alors qu’il ne semble pas que c’était le cas, au moins en ce qui concerne l’intégralité de la gouvernance. Les parties en étaient peut-être au stade d’un «memorandum of understanding» ou d’un...