Par quatre arrêts rendus le 21 juillet 2023, la chambre mixte de la Cour de cassation a mis fin à un courant jurisprudentiel contesté par les praticiens en jugeant que l’action en garantie des vices cachés n’est encadrée que par le délai de 2 ans de l’article 1648 du Code civil (courant à compter de la connaissance du vice) et par le délai butoir de 20 ans de l’article 2232 du Code civil (courant à compter de la conclusion du contrat de vente considéré), sans qu’il soit besoin d’y ajouter un délai de prescription de droit commun.
La lettre d'Option Droit & Affaires
CONTENTIEUX
Garantie des vices cachés : éclairages sur le délai de prescription
Au sommaire de la lettre
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Actions en indemnisation de pratiques anticoncurrentielles : quelle application temporelle des présomptions de la directive 2014/24/UE ?
La directive 2014/24/UE du 26 novembre 2014 relative à certaines règles régissant les actions en dommages et intérêts faisant suite à des pratiques anticoncurrentielles, dite directive « Dommages », instaure un certain nombre de présomptions. La cour d’appel de Paris, dans un arrêt du 28 juin 2023, fournit un guide des règles relatives à l’application temporelle de ces présomptions, transposées en droit français aux articles L. 481-2, L. 481-7 et L. 481-4 du Code de commerce.