Confrontés depuis un peu plus d’un an à un accès au financement plus complexe et à des capital-risqueurs en partie échaudés par un environnement macroéconomique tendu, les entrepreneurs français doivent abandonner leurs réflexes « d’enfants gâtés » et adopter des règles de gestion et de poursuite de rentabilité plus strictes. Ce changement de positionnement, accompagné idéalement par les actionnaires et les banques, peut leur éviter de recourir à des procédures collectives peu adaptées. L’amiable s’avère préférable pour traiter les difficultés de ce type particulier d’entreprise.
Après plusieurs années, que de nombreux experts du secteur n’hésitent pas à qualifier d’euphoriques, le marché du capital-risque est revenu à une forme de normalisation forçant les start-up à faire preuve d’une plus grande efficience dans l’emploi des capitaux. L’atterrissage a été douloureux pour...