C’est l’aboutissement de sept ans de procédure entre deux concurrents frontaux de l’équipement sportif qui se sont affrontés autour d’un masque de plongée révolutionnaire. L’arrêt du 26 juin ne tend pas à révolutionner le parasitisme, mais il est le bienvenu pour poser une frontière entre la possibilité de copier un concept sous couvert de liberté du commerce, et l’acte déloyal de bénéficier, sans prise de risque, des investissements d’un concurrent, pour surfer sur son succès commercial.
Dans cette affaire, Decathlon exposait avoir passé plusieurs années à développer le premier masque de plongée intégral sur le marché français. Trois ans après son lancement et en plein succès commercial, une troublante alternative est vendue chez Intersport. Les masques se ressemblent, ils ont en commun le tuba intégré et la vision panoramique, des formes plutôt similaires, en revanche certaines caractéristiques, dont leurs couleurs, sont différentes.