Parmi les diverses mesures dévoilées dans le projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) figure une nouvelle série de privatisations ou, plus exactement, une nouvelle étape dans la privatisation de trois sociétés françaises emblématiques. En effet, le gouvernement envisage de poursuivre la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP), de la Française des Jeux (FDJ) et d’Engie en cédant tout ou partie de sa participation dans ses sociétés.
Par René-Pierre Andlauer, associé, Cornet Vincent Segurel
Comme pour les nombreuses privatisations qui les ont précédées depuis 1986, ces opérations s’expliquent par la volonté de réduire la dette de l’Etat et la nécessité de s’adapter à une concurrence accrue sur certains secteurs sans renoncer à les réguler. Encore une fois, largement dictées par la conjoncture (I), les opérations envisagées obligeront le gouvernement à aménager le régime applicable à ces sociétés avant la mise sur le marché de ses titres, mais aussi postérieurement à celle-ci (II).