Les cabinets d’avocats internationaux ont de nouveau été présentés par certains dans la presse comme des agents d’administrations étrangères, dont les règles du secret professionnel différeraient de leurs confrères exerçant au sein de cabinets français (1). Il a collectivement et justement été objecté qu’aucune distinction n’existe entre les avocats au regard du secret professionnel, quelle que soit leur structure d’exercice, et que tous «les avocats sont au service de leurs clients et non les valets d’une autorité quelconque» (2).
Par Philippe Métais, associé, et Alice Baptista, avocate, White & Case
Ce débat a le mérite de mettre en exergue le développement fulgurant, au cours de ces dernières années, des enquêtes internes dont font l’objet les entreprises françaises, particulièrement celles multinationales dont notre pays s’enorgueillit à juste titre.
Face à la multiplication des enquêtes...