Si Visconti faisait dire à Tancrède Falconeri, « il faut que tout change pour que rien ne change » [1], il en va différemment dans les opérations de M&A impliquant des sociétés titulaires de contrats publics. Il faut au contraire s’assurer que rien ne change du côté de la personne publique, et ce n’est pas un simple effet secondaire du deal : il s’agit souvent d’un risque juridique à part entière, dont la maîtrise conditionne parfois la valeur de l’opération.

Les opérations de fusion-acquisition n’épargnent plus aucun secteur. Et parmi les actifs qu’elles emportent, les contrats publics occupent une place croissante : qu’il s’agisse de contrats de la commande publique (concessions, marchés publics, etc.), ou de conventions seulement administratives...