Heenan Blaikie vient d’annoncer la « dissolution ordonnée de ses activités ». Fondée en 1973, la firme internationale comptait récemment quelque 500 avocats répartis entre neuf bureaux au Canada, un à Paris et un à Singapour. Si certains ont parlé de problème de succession à la suite de la retraite de Monsieur Heenan, d’autres ont rappelé les conflits inter-bureaux, notamment entre Toronto et Montréal, ainsi qu’entre groupes de pratiques. Pourtant ce serait bien des problèmes financiers qui auraient entraîné le vote de dissolution, selon le communiqué de presse officiel indiquant que cette « décision découle d’une analyse approfondie des options de restructuration qui s’offraient à la firme dans le contexte actuel du marché des conseils juridiques au Canada » (1). Après la stupéfaction, l’heure est désormais aux questions. Comment en arrive-t-on à un tel échec ? Comment assurer la bonne gestion d’une firme de cette ampleur pour éviter une telle fin ? Quelques conseils de spécialistes.
La lettre d'Option Droit & Affaires
Focus
Cabinets d’avocats : comment éviter la faillite ?
Au sommaire de la lettre
La lettre d'Option Droit & Affaires
Le Conseil constitutionnel veille au grain à l'égard de l’égalité devant l’impôt, l’accessibilité et l’intelligibilité de la loi, la proportionnalité des peines, la sécurité juridique
Les deux décisions rendues par le Conseil constitutionnel le 29 décembre 2013 sur la loi de finances rectificative et sur la loi de finances pour 2014 s’apparentent à un rappel à l’ordre constitutionnel à l’attention de l’exécutif et du Parlement.