Abonnés

La lettre d'Option Droit & Affaires

DROIT SOCIAL

Evaluer la performance en entreprise : l’optimisme, l’honnêteté et le bon sens peuvent-ils compter ?

Publié le 26 novembre 2025 à 11h18

DLA Piper    Temps de lecture 8 minutes

La Cour de cassation, dans son arrêt du 15 octobre 2025, s’est prononcée sur la possibilité d’intégrer des critères comportementaux dans l’évaluation des salariés. Si l’employeur dispose d’un pouvoir d’appréciation, celui-ci doit s’exercer au travers de critères objectifs et pertinents. Or, des notions subjectives telles que l’optimisme, l’honnêteté ou le bon sens ne répondent pas à ces exigences en l’absence d’indicateurs mesurables. Peuvent-elles par ailleurs induire des discriminations notamment à l’occasion de plans de sauvegarde de l’emploi (PSE), lorsqu’il s’agit d’apprécier les qualités professionnelles comme l’un des critères d’ordre des licenciements économiques ?

Par Philippe Danesi, associé, et Vanessa Li, counsel, DLA Piper
Philippe Danesi

Dans un arrêt du 15 octobre 2025, la Cour de cassation a eu l’occasion de se prononcer sur la question suivante : peut-on prendre en compte des critères comportementaux pour évaluer la performance des salariés ? Les méthodes d’évaluation doivent être soumises à la consultation du comité social et économique (CSE) mais avant tout reposer sur des critères objectifs et pertinents au regard de la finalité poursuivie, à savoir apprécier les aptitudes professionnelles des salariés.


La lettre d'Option Droit & Affaires

Directive Transparence salariale : ne pas attendre la transposition

EY Société d’avocats    Temps de lecture 8 minutes

Le 10 novembre 2025, nous dépassions déjà la date symbolique à laquelle les femmes auraient cessé d’être payées si elles étaient rémunérées au même taux horaire que les hommes, selon l’Insee. Les femmes gagnent en moyenne 14 % de moins que les hommes à temps de travail égal. Comment réduire un tel écart ?

Lire l'article

Chargement en cours...

Chargement…