Abonnés

La lettre d'Option Droit & Affaires

droit fiscal

Le seuil de 5 % permettant l’application du régime des sociétés mères et filiales s’apprécie au regard du seul lien capitalistique

Publié le 3 décembre 2014 à 11h02    Mis à jour le 3 décembre 2014 à 12h19

Cyril Valentin & Thomas Claudel

Par une décision en date du 5 novembre 2014 (n° 370650, min. c/société Sofina), le Conseil d’Etat s’est à nouveau prononcé sur l’application du régime des sociétés mères et filiales prévu aux articles 145 et 216 du Code général des impôts (CGI). Le contentieux, introduit par une société résidente fiscale de Belgique, portait sur l’application de la retenue à la source prévue à l’article 119 bis 2 du CGI à une société non résidente ayant perçu des dividendes à raison d’une participation dans une société cotée française représentant plus de 5 % du capital social, mais moins de 5 % des droits de vote dans cette dernière. La solution retenue par le Conseil d’Etat s’applique donc aux situations purement internes (dans lesquelles la société distributrice et l’actionnaire sont deux sociétés résidentes fiscales françaises) et aux situations transnationales (dans lesquelles la société distributrice est une société résidente française et l’actionnaire une société résidente fiscale d’un autre Etat de l’Union européenne (1)).

Par Cyril Valentin, avocat associé, et Thomas Claudel, avocat à la cour, Freshfields Bruckhaus Deringer LLP

Ces dernières années, la Cour de Justice de l’Union européenne puis le Conseil d’Etat ont jugé que les Etats membres ont l’obligation d'accorder aux sociétés mères non résidentes le traitement fiscal national octroyé aux sociétés mères résidentes (CJUE, aff. C-170/05, Denkavit International BV et...


La lettre d'Option Droit & Affaires

Les victimes de pratiques anticoncurrentielles pourront plus facilement obtenir réparation des préjudices subis

Renaud Christol

La directive relative «à certaines règles régissant les actions en dommage et intérêts en droit national pour les infractions aux dispositions du droit de la concurrence des Etats membres et de l’Union européenne» facilite l’indemnisation des victimes de pratiques anticoncurrentielles.

Lire l'article

Chargement en cours...

Chargement…