La privatisation de la Française des Jeux (FDJ) est le fruit d’une forte notoriété de la société et d’un modèle économique solide. Elle résulte également d’une rénovation du cadre juridique entourant la société. La sécurisation des droits exclusifs dont est titulaire la société, pour une durée de vingt-cinq ans, ainsi que la prévisibilité du nouveau cadre réglementaire ont renforcé l’attractivité de la société, participant ainsi au succès de l’opération.
Par Hervé Pisani, associé, et Pascal Cuche, associé, Freshfields
La privatisation de la Française des Jeux est saluée à plus d’un titre. Par sa taille et son succès, tant auprès des particuliers que des investisseurs institutionnels, elle renforce l’attractivité des marchés financiers. Ainsi que l’a souligné Stéphane Boujnah, directeur général d’Euronext, c’est la première opération de cette taille depuis l’introduction en Bourse de Natixis en 2006, sursouscrite trois fois par les particuliers et dix fois par les investisseurs institutionnels.