La norme ISO 37001 relative à la mise en œuvre d’un « système de management anticorruption » a le vent en poupe, de plus en plus d’entreprises faisant le choix de cette certification. Outil internationalement reconnu de prévention et de détection de la corruption, elle est aujourd’hui une véritable boussole pour les multinationales ayant à cœur de se conformer aux meilleurs standards dans les différents pays où elles mènent leurs activités et ce, face à la grande disparité des législations applicables en matière de lutte contre la corruption. Si elle est, à n’en pas douter, un gage d’éthique, la certification ISO 37001 est avant tout synonyme d’engagement et ne saurait constituer un blanc-seing vis-à-vis des autorités administratives et judiciaires.
Par Emmanuel Moyne, associé, et Nathan Morin, avocat, Bougartchev Moyne Associés
L’US Foreign Corrupt Practices Act de 1977, le UK Bribery Act de 2010 et la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 sont autant de législations imposant, directement ou indirectement, aux entreprises assujetties de se doter d’un dispositif de lutte contre la corruption. Si certains Etats font figure de bons...