Les sanctions qui s’abattent sur les banques, qu’il s’agisse des procédures en lien avec les financements immobiliers subprime aux Etats Unis, ou, de part et d’autre de l’Atlantique, dans les procédures liées aux contributions d’indices de taux d’intérêt Libor ou Euribor, semblent confiscatoires.
Par Frédéric Peltier, docteur en droit, Dethomas Peltier Kopf Juvigny Avocats
S’apitoyer sur le sort des banques n’est pas très à la mode. Aujourd’hui, la vindicte antibanque n’est pas réservée à la panoplie des bons populistes ; elle est assez généralisée. A l’origine, les banquiers étaient au ban du marché, c’est-à-dire un peu à l’écart du centre du commerce. Les banques semblent maintenant mises au ban de l’économie.