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La lettre d'Option Droit & Affaires

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Va-t-on droit dans le mur en ne respectant pas les lignes directrices de la Cnil ?

Publié le 17 mars 2021 à 12h40    Mis à jour le 23 mars 2021 à 13h32

Mathilde Gérot & Constance Benoist

La question mérite d’être posée, et ce malgré le recadrage opéré par le Conseil d’Etat le 19 juin 2020 (1). Ce dernier a en effet rappelé que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) ne pouvait pas, par le biais de lignes directrices, interdire de manière générale et absolue le recours aux « cookies walls », pratique qui consiste à subordonner l’accès à un site internet ou la fourniture d’un service au dépôt de cookies ou autres traceurs sur le terminal de l’utilisateur.

Par Mathilde Gérot, collaboratrice senior, Signature Litigation et Constance Benoist, élève-avocate à l’EFB

Contrainte de se plier à la décision du Conseil d’Etat, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a adopté de nouvelles lignes directrices, qui n’interdisent plus expressément l’utilisation des « cookies walls », complétées par des recommandations. Elle a octroyé un délai de six mois aux opérateurs concernés pour se mettre en conformité avec celles-ci, délai qui expirera le 31 mars 2021.


La lettre d'Option Droit & Affaires

La responsabilisation des hébergeurs, entre nouvelles obligations et lourdes sanctions

Sarah Bailey & Aurore Sauviat

Après près de vingt ans à bénéficier d’un régime relativement peu contraignant, une tendance de « responsabilisation » des hébergeurs résultant d’une volonté politique à l’échelle européenne se dessine ces dernières années. Une tendance qui soulève néanmoins des problématiques importantes que les fermetures des comptes Twitter et Facebook de Donald Trump ont mises en exergue. La France se positionne en pole position des pays européens sur ce sujet.

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