La lettre d'Option Droit & Affaires

L’ÉVÉNEMENT

Comment DLA Piper compte relancer le restructuring avec Sandra Esquiva-Hesse

Publié le 20 novembre 2024 à 15h20

Sahra Saoudi    Temps de lecture 3 minutes

Après le départ de Caroline Texier chez Paul Hastings au printemps, DLA Piper était à la recherche d’une nouvelle figure pour porter la pratique Restructuring dans l’Hexagone. C’est chose faite avec l’arrivée de Sandra Esquiva-Hesse, qui a débuté chez Shearman & Sterling à New York avant de rejoindre notamment Clifford Chance, puis Simmons & Simmons ces cinq dernières années.

DLA Piper a réussi à convaincre un profil international pour relancer à Paris la pratique Restructuring & Spécial Situations et en prendre la responsabilité depuis que Caroline Texier a choisi de rejoindre les rangs de Paul Hastings en avril (ODA du 30 avril 2024). Il s’agit de Sandra Esquiva-Hesse, qui arrivera le 2 décembre avec ses collaborateurs Amélie Gorphe et Alexandre Gratio en provenance de Simmons & Simmons. L’équipe intègre le département Finance piloté par Erwan Lacheteau, désormais composé d’une vingtaine d’avocats dont six associés. « La plateforme de DLA Piper est particulièrement adaptée à ma pratique transfrontalière. Le cabinet accompagne des groupes internationaux, basés en particulier aux Etats-Unis ou dans les pays anglo-saxons, ce qui correspond à ma clientèle. Il s’appuie aussi sur un groupe d’associés restructuring présent dans de nombreuses juridictions, explique la nouvelle associée qui est inscrite au barreau de New York depuis 1998 et à celui de Paris depuis 2006 après avoir été diplômée de la Columbia Law School, de l’università degli Studi di Bologna et de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Et Sandra Esquiva-Hesse projette aussi des synergies avec les départements Corporate, Contentieux, ou encore Droit social en France, mais aussi à l’étranger (Etats-Unis, Angleterre, EMEA et Asie Pacifique). D’autant que l’activité ne manque pas ces derniers mois et que les perspectives 2025 sont sur la même tendance. « Il y a beaucoup d’activités sur notre matière. Je pense que cette situation va durer un certain temps en raison des challenges technologiques, de l’environnement géopolitique, et de la fin des prêts garantis par l’Etat (PGE). Certains tribunaux de commerce accusent plus de 70 % d’activité par rapport à l’année précédente, pointe Sandra Esquiva-Hesse. Et nous, nous sommes là pour intervenir le plus en amont possible. Nous analysons les risques, évaluons les situations et proposons des hypothèses de retournement et des procédures préventives ». Son champ d’action – développé depuis une vingtaine d’années au sein de cabinets internationaux comme Shearman & Sterling, Clifford Chance, Paul Hastings, FTPA et dernièrement Simmons & Simmons (ODA du 15 mai 2019), avec un intermède de 2011 à 2016 à la tête de sa propre structure SEH Legal – s’étend des dossiers de restructuration pour des actionnaires auxquels il est demandé de recontribuer, aux dossiers de reprise d’entreprises ou de groupes non performants, en passant par des dossiers côté débiteurs dans des secteurs affectés par la crise.


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