Un rapport d’information du Sénat « L’intelligence artificielle (IA) générative et les métiers du droit : agir plutôt que subir », déposé le 18 décembre dernier, préconise une vingtaine de mesures pour bien appréhender la mue que ces avancées technologiques induiront pour les professions du droit. Philippe Goossens, associé au sein du cabinet Advant Altana, apporte son regard sur ce sujet aux multiples ramifications.
Pour les auteurs du rapport sénatorial « L’intelligence artificielle (IA) générative et les métiers du droit : agir plutôt que subir », l’enjeu principal de l’intelligence artificielle (IA) générative est son bon usage plutôt que les risques qu’elle pourrait faire peser sur l’emploi. Qu’en pensez-vous ?

J’ai toujours considéré qu’exercer le métier d’avocat, c’est convaincre un contradicteur dans le cadre d’une négociation ou un juge au tribunal. L’IA permettra de gagner du temps sur des tâches qui n’exigent pas beaucoup d’intelligence, comme le classement de documents, afin de pouvoir se recentrer...