En pointant les retards de la France en matière de lutte contre la corruption d’agents publics étrangers, l’OCDE a pris le parti d’attirer l’attention sur le verre à moitié vide. Si ces critiques peuvent être légitimement formulées, elles contribuent néanmoins à favoriser une approche du sujet qui ne reflète correctement ni les avancées bien réelles ni les blocages spécifiques à la France.
Entrée en application en France en juillet 2000, la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption a fait l’objet d’un suivi habituel par des rapports de phase. Celui de 2012, dit de phase 3, contenait 33 recommandations. Leur suivi devait permettre une parfaite application de la convention....