L’application concrète de la technologie blockchain, qui doit «révolutionner notre rapport à la confiance», pose de nombreuses questions juridiques pratiques. Celles-ci sont nouvelles mais le droit dispose déjà d’outils qui permettront, moyennant un travail d’adaptation, d’appréhender ce nouveau paradigme.
Par Bruno Paccioni, avocat associé, managing partner, et Simon Polrot, avocat, Fieldfisher
La blockchain est en deux mots un registre d’opérations dématérialisé, public, immuable et décentralisé. On peut l’assimiler à un gigantesque tableur partagé renseignant des opérations, ligne par ligne. Chacun est en droit de consulter ce registre et d’y ajouter une ligne, une nouvelle opération....