Une étude publiée récemment par des chercheurs de l’EM Lyon (1) souligne le risque que font peser les rumeurs de marché sur les opérations M&A. Selon cette recherche, menée sur 47 262 opérations initiées entre 1997 et 2013 dans 88 pays, un projet de transaction faisant l’objet de rumeurs voit ses chances de réussite réduire de près de 40 %. La même étude indique ainsi que plus de 55 % des opérations avortées ont fait l’objet de rumeurs. L’occasion de faire un point sur les bonnes pratiques en matière de communication financière.
Face à une rumeur, le premier point à analyser est le niveau de précision de l’information. C’est en effet ce paramètre qui conditionne la nécessité de répondre pour la société visée. «S’il s’agit d’éléments très vagues, l’entreprise a, de manière générale, intérêt à ne pas commenter, ou à se borner...