Mis en avant par quelques scandales médiatiques, comme celui des Panamas papers ou de l’affaire LuxLeaks, les lanceurs d’alerte étaient jusqu’à présent circonscrits aux sujets éthiques et à la lutte contre la corruption. Mais ils semblent plaire au régulateur qui lui propose désormais de jouer un rôle en matière de pratique anticoncurrentielle.
La Commission européenne a lancé le 16 mars dernier, un nouvel outil qui permet aux particuliers d’avertir les autorités européennes d’une entente illicite ou de toutes pratiques contraires aux règles de concurrence. Accessible depuis le site de la Commission (http://ec.europa.eu), ce système permet...