Contrairement à toutes les attentes des professionnels du retournement, l’année 2020 n’a pas vu grimper en flèche le nombre de défaillances d’entreprises, grâce aux diverses mesures étatiques de soutien à l’économie. Céline Domenget-Morin, associée chez Goodwin, décrypte l’impact de la crise sanitaire sur le marché des restructurations et ses perspectives.
Quel regard portez-vous sur l’année qui vient de s’écouler en matière de restructurations et de redressements des entreprises ?
L’année 2020 a été une année exceptionnelle à plusieurs titres. Au début du premier confinement, nous avons d’abord eu un vent de panique, compte tenu des mesures de fermeture et d’arrêt total ou partiel de l’activité des entreprises. Nous avons suivi et décrypté en temps réel pour nos clients...