Il est rare qu’un manager de société en retournement accepte de se livrer à la presse pour raconter son expérience de sauvetage de l’entreprise. Guillaume de Feydeau, ancien directeur général de la SNCM, a accepté de se livrer au jeu des questions-réponses d’Option Droit & Affaires.
Vous avez été directeur général de la SNCM de 2014 à l’été dernier. Dans quel contexte avez-vous intégré la société ?
La SNCM faisait alors face à des grèves à répétition et perdait plusieurs dizaines de millions d’euros par an. Son chiffre d’affaires avec ses filiales était alors de près de 300 millions d’euros et elle comptait 1 600 salariés. Elle venait en outre de se voir infliger par Bruxelles deux amendes...