Le 22 novembre dernier, Vinci a été victime de faux communiqués de presse annonçant des détournements de fonds au sein du groupe et le licenciement du directeur financier. De fausses informations qui ont entraîné une chute temporaire du cours de près de 18 %. Jean-Yves Garaud, associé au sein de Cleary Gottlieb Steen & Hamilton revient sur cette affaire et ses enjeux sur le plan juridique.
A votre connaissance, de telles manœuvres ont-elles déjà eu lieu par le passé ?
Il existe quelques précédents à l’étranger. En 2013, par exemple, le groupe de charbon australien Whitehaven Coal avait été victime d’un faux communiqué mettant en cause la rentabilité de l’un de ses sites. Plus récemment aux Etats-Unis, le groupe de cosmétique Avon Products avait vu son cours de Bourse chuter après de fausses annonces d’offres de rachat. Dans l’affaire de Vinci, toutefois, plusieurs éléments diffèrent, notamment sur la méthode utilisée.