Le 16 avril, le Parlement européen a adopté une nouvelle directive relative à l’instauration d’un statut protecteur pour les lanceurs d’alerte. Bien que largement aligné sur les principes en vigueur de la loi Sapin 2, ce texte peut légitiment surprendre dans la mesure où il vient remettre en cause un mouvement encore fragile en France mais indispensable en matière de politique anti-corruption au sein des entreprises. Désormais, tout va se jouer au niveau des Etats membres qui ont un délai de deux ans pour transposer le dispositif européen.
Par Nicolas Guillaume, associé, Grant Thornton
Dès lors, l’enjeu principal pour les directions concernées (générale, financière, juridique, risques, RH…) est d’accorder cette nouvelle mouture avec les mesures effectives des huit piliers prévus par la loi Sapin 2. Rappelons d’ailleurs à ce titre l’étude menée par Grant Thornton qui indiquait...