Alors que beaucoup de professionnels s’attendent à une nouvelle vague de restructurations, et que les cabinets d’avocats se disputent les spécialistes du secteur, Kpmg publie une étude sur les reprises à la barre.
Ciblant les opérations portant sur des sociétés françaises de plus de 20 salariés, dont le jugement a été rendu en 2017 ou 2018, l’étude analyse 458 plans de cession. Premier constat : la procédure est plutôt rapide, avec une durée moyenne de cent trente-cinq jours entre l’ouverture de la procédure collective et l’audience d’examen des offres, voire express pour les gros dossiers, impliquant plus de 500 salariés, avec un délai moyen de quatre-vingt-six jours.