La loi Macron d’août dernier a donné mission à l’Autorité de la concurrence de rendre à la Chancellerie des avis sur la liberté d’installation de certaines professions judiciaires comme les notaires, les huissiers de justice, les commissaires-priseurs judiciaires et les avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation.
Pour les formuler, le gendarme de la concurrence a choisi d’avoir recours à une méthodologie qu’il utilise fréquemment : la consultation des professionnels concernés. Si la forme n’a finalement rien de nouveau, c’est le fond qui interpelle. Et l’Autorité de pointer du doigt le caractère inédit de...