La perspective d’une sortie sans accord du Royaume-Uni de l’Union européenne au 31 octobre semble se dessiner de plus en plus nettement. Au 1er novembre, les responsables du traitement et les sous-traitants de données à caractère personnel devront être parés pour affronter les conséquences d’un éventuel No deal, notamment en matière de transferts de données entre le Royaume-Uni et le reste de l’Europe. Eclairages de Garance Mathias, associée de Mathias Avocats.
Les entreprises françaises vous semblent-elles bien préparées aux retombées d’un No Deal en ce qui concerne leur activité de transfert de données ?
Beaucoup d’entreprises s’y prennent au dernier moment malheureusement, comme lors de l’entrée en vigueur du règlement européen sur la protection des données (RGPD) en mai 2018, avec un autre handicap : l’impossibilité d’influer sur le cours de la politique britannique, ce qui est une source...