Le marché des Special purpose acquisition company (Spac) est prêt à décoller dans l’Hexagone, tandis que la bulle qui gonfle sur le marché américain a poussé la Securities and exchange commission (SEC), équivalent nord-américain de l’Autorité des marchés financiers (AMF), à lancer des investigations préliminaires auprès des banques. En Europe, où le phénomène est moins mature, Paris, Londres, Francfort et Amsterdam affûtent leurs armes car elles veulent, elles aussi, leur place sur le podium.
Dans la course aux Special purpose acquisition company (Spac), ces sociétés sans activité opérationnelle dont les titres sont émis en Bourse pour une durée limitée afin de réaliser une ou plusieurs acquisitions dans un secteur donné, la France a du retard sur les Etats-Unis, patrie de ces véhicules...